Immobilier, Investissement

Initialement conçu pour donner financer les startups, le crowdfunding c’est progressivement installé dans le domaine de l’immobilier. En un peu plus de 5 ans, le financement participatif a fait des émules. Voici le point sur ce phénomène.

Le crowdfunding poursuit sa progression

Fulgurant. C’est le terme qui résume au mieux la progression du financement participatif dans le domaine de l’immobilier en 2017. Le crowdfunding a particulièrement séduit les investisseurs à la recherche d’opportunité d’affaires. Depuis l’apparition du concept en 2012, près de 200 millions d’euros ont été injectés sur de nombreuses plateformes. L’immobilier constituerait les 40% des projets financés par cette méthode où tout le monde peut participer selon ses possibilités. Les profils des personnes qui ont contribué au crowdfunding restent très larges. Dans tous les cas, quelques 440 projets ont pu voir le jour grâce à ces actionnaires regroupés en conglomérat. En effet, ce placement attire par de nombreux avantages. L’une de principales raisons de cet engouement serait la possibilité de gain dans un bref délai. Les investissements rapportent de l’argent au bout de 6 mois seulement. Ce délai est poursuivi jusqu’à 24 mois pour un meilleur résultat net.

Les risques liés au financement participatif restent réels

Divers projets de construction ont été financés grâce au crowdfunding. Certains ont rapidement rapporté leurs fruits. D’autres ont moins brillé. Dans certains cas, c’était tout simplement une perte d’argent pure et dure. Cela fait partie des risques du placement. L’immobilier reste un secteur ou le gain est assez aléatoire. Ceci dit, certains promoteurs immobiliers ont pu rembourser les investisseurs en un temps record. C’est le cas de Nacarat, l’instigateur du chantier Le Quai des Canotiers. Ce promoteur a pu réunir la somme de 400 000 euros en trois semaines de collecte. 70 personnes ont contribué au projet. Elles ont été remboursées 6 mois à l’avance comparées au calendrier initialement prévu.